PHOTOS ARCHIVES JOURNAL STATION MONT-ROYAL

C’est un savant mélange « entre les échecs et le billard ». Mais aussi « un jeu étrange », pour ceux qui ne savent pas ce qu’est le croquet, pour reprendre les mots de Joe MacDonald.

Ce dernier est l’un des organisateurs bénévoles investi depuis bientôt 25 ans dans le petit club de croquet de Mont-Royal. Il avoue qu’il est difficile d’intéresser les gens à ce sport. Mais qu’une fois sur le terrain, ils sont très actifs. Ils participent. Et ont même hâte que la neige fonde au printemps pour que le club réouvre. Or, l’activité lancée en 1994, et située sur l’un des deux terrains de boulingrin du parc Connaught de l’époque, n’a rassemblé qu’une douzaine d’abonnés l’an passé, selon les chiffres de Chris Mandelos, chef de division Sports et Loisirs de la Ville; contrairement à plus d’une vingtaine de passionnés, certains étés, selon M. Macdonald. Le terrain de croquet accueille aussi à l’occasion des visiteurs, notamment des amateurs de croquet venus d’aussi loin que de la Ville de Québec, et des tournois des clubs des environs, comme celui de Westmount.

Les origines du croquet remonterait au Moyen-Âge. Il aurait été pratiqué dans les campagnes françaises dès le 13e siècle. Il a également été une discipline Olympique en 1900 à Paris, et a été le premier sport permettant aux femmes de participer à une épreuve olympique. Au Québec, le croquet a aussi une riche histoire. Il existe des clubs depuis au moins 1879, selon la Fédération des clubs de croquet du Québec (FCCQ). Le Club de Croquet de La Providence à St-Hyacinthe notamment, mais aussi celui de Lotbinière, datant de 1910, et étant encore actif aujourd’hui. Les principaux pays jouant au croquet sont l’Angleterre, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, les États-Unis, l’Irlande, l’Écosse, le Canada et l’Afrique du Sud.

• 
• 
• 
• 
• 
• 

Ajouter un Commentaire