La Dominique, l’île « nature » des Caraïbes
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PHOTOS : DISCOVER DOMINICA AUTHORITY
Le Journal d’Outremont partage avec vous ses plus beaux moments de voyages et vous emmènent parfois très loin, souvent très proches, à la recherche de dépaysement, de découvertes et de rencontres.
Partout, on y croise des toponymes à consonnance française, La Plaine, Saint-Sauveur, Rosalie, Pont Cassé, Vielle Case, Soufrière, Morne aux Diables ou Roseau (la capitale), mais la langue officielle est l’anglais et on y parle surtout le créole dominiquais. Si la Dominique n’a pas encore développé une infrastructure touristique à la hauteur de ses voisines insulaires, on aime à l’imaginer comme une belle fleur tropicale à éclore. Peu connue – on la confond trop souvent avec la République dominicaine –, elle ne figure pas parmi les destinations soleil préférées. Il est vrai qu’il n’est pas simple de s’y rendre (il n’y a pas de vol direct de Montréal) et, à ma connaissance, aucune campagne de publicité soutenue pour promouvoir la destination n’a eu lieu dans un passé récent. Le gouvernement du pays, qui a des préoccupations environnementales avouées, estime que le tourisme intensif est incompatible avec la préservation de l’écosystème de l’île. La Dominique se présente aujourd’hui comme « l’île naturelle des Caraïbes », et cherche à se développer en tant que « destination écotouristique modèle ».
Nature et aventure
Le pays n’est pas très grand et en quelques jours on en aura parcouru toutes les routes, celles qui longent les zones littorales et traversent les villages côtiers, et celles qui sillonnent la nature profonde et pénétrante. S’il y a peu de plages de sable blond pour s’y faire dorer, la Dominique offre en revanche offre une expérience presque mystique autour de ses forêts luxuriantes. Le cadre magique de ses spectaculaires chutes (Trafalgar Falls, Victoria Falls, Emerald Pool); les sites naturels d’eau douce d’une pureté sublime où l’on se baigne sous les chauds rayons de soleil filtrés par la canopée (Gorge Titou) ou les balades en barque sur Indian River au cœur de la jungle humide sont autant de raisons pour communier avec une nature puissante et encore peu exploitée.
Toujours dans le respect le plus strict de la préservation de l’écosystème marin, sur les rives de la réserve marine de Soufrière Scott’s Head, la petite entreprise Nature Island Dive – spécialisée dans les sorties en mer en petits groupes pour les amateurs de plongée sous-marine ou de plongée en apnée – offre une immersion dans un monde de coraux magnifiques et de poissons multicolores.
Sur une note plus historique et culturelle, dans une zone reculée et montagneuse, il est aussi loisible de visiter le territoire Kalinago, du nom de la seule tribu survivante des Indiens Carib précolombiens, dont l’origine remonte à environ 3000 avant J.-C. et premiers habitants de la région avant l’arrivée de Christophe Colomb.
Manger
Il n’y a pas de prétentions gastronomiques en Dominique. Les petits restaurants locaux, du moins ceux visités, donnent essentiellement dans la cuisine locale qui, de poissons entiers grillés, de poulet, de riz, de plantains et d’ignames, se révèle à la fois délicieuse et nourrissante. Des hôtels haut-de-gamme offriront davantage au menu en intégrant la cuisine insulaire à des classiques plus « internationaux ».
Dormir
La direction du journal Station Mont-Royal tient à remercier Jerry Grymek de Zapwater Communications et Discover Dominica Authority pour avoir rendu possible la réalisation de ce reportage.
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