Empathique, sensible et dévouée, Lori Burnett est photographe, galeriste, présidente du collectif ArtTram, en plus d’être volontaire à l’international depuis près de 10 ans. Voici l’histoire de l’artiste, en mots et en images.
Née à Montréal en 1958, Lori Burnett est Monteroise depuis 2002, et mère de deux garçons trentenaires. Diplômée comme travailleuse sociale en 1980, elle a travaillé pendant 20 ans dans des écoles publiques avant de s’investir complètement à ce qui l’a toujours fait vibrer : la photographie.
Photographe et galeriste
« J’ai toujours été la photographe de la famille. J’adore prendre des photos, pour moi, c’est une façon de documenter ce que tu fais dans la vie », explique Mme Burnett, qui a pris quelques cours de photographie dans le passé. Mais ce n’est pas tant la technique qui l’anime, plutôt « l’aspect artistique de ce processus créatif ».
« Je suis une photographe de rue, de voyage », se considère-t-elle. « J’aime les contrastes, les jeux d’ombre et de lumière, les angles et les textures », raconte la propriétaire de la galerie d’art LSB, située dans le quartier Mile-Ex, à Montréal.
La galerie, située au troisième étage d’une ancienne manufacture qui a ouvert ses portes en mai 2013, expose le travail d’artistes émergents et établis, venant du Nigéria, des États-Unis ou encore d’Israël. Quelques artistes d’ArtTram ont aussi été exposés par le passé. « C’est un gros mélange », indique-t-elle. « À la base, mon intention était d’avoir une place pour exposer mes photos, pour me stimuler à faire plus de projets photos. Mais dès le départ, il a aussi toujours été question de louer l’espace et d’offrir mon aide aux artistes pour leurs expositions. »
Un penchant naturel
Depuis environ 10 ans, Mme Burnett et son mari partent à l’étranger dans des programmes de volontariat international. Ils ont été en Afrique, en Amérique du Sud, en Asie et en Inde. « Pour moi, c’est quelque chose que j’avais toujours voulu faire; j’aime aider les autres, c’est dans ma nature. C’est l’une des raisons pour lesquelles j’ai été travailleuse sociale. En fait, je crois que ça vient aussi de mes parents, mon père surtout, qui a été avocat, puis ensuite juge, et qui a toujours été très juste et sensible au sort des autres. »
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