Le maire veut retarder le démantèlement de la passerelle
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- VIE MUNICIPALE
- Publication : 15 décembre 2021
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Communiqué Ville de Mont-Royal
Le maire de la Ville de Mont-Royal Peter Malouf remet en question la décision du REM dans le dossier du démantèlement imminent de la passerelle piétonne temporaire installée à l’intersection des avenues Morrison et Melbourne.

Le maire de la Ville de Mont-Royal, Peter Malouf déplore le manque de considération des dirigeants du REM envers la population monteroise en refusant de maintenir, au moins d’ici la fin de l’année scolaire, la passerelle piétonne temporaire qui permet de traverser en toute sécurité les voies du futur REM.
Bien que le maire Malouf en ait fait officiellement la requête par écrit aux gestionnaires Jean-Marc Arbaud et Harout Chitilian de la CDPQ Infra, filiale de la Caisse de dépôt et placement et gestionnaire du projet du REM, ceux-ci ont vraisemblablement refusé de retarder de quelques mois la démolition de la passerelle et donné leur accord au retrait de la structure dès le 14 décembre.
Une décision hâtive du REM remise en question
Compte tenu de l’encombrement du chantier sur le pont Cornwall, la démolition de la passerelle temporaire située à l’intersection des avenues Morrison et Melbourne survient beaucoup trop hâtivement et mettra à risque la population, notamment les familles, les personnes âgées et les nombreux jeunes écoliers qui l’empruntent quotidiennement pour traverser d’un côté comme de l’autre des voies ferrées. En effet, les travaux sur le pont Cornwall sont loin d’être terminés. Les voitures et camions lourds y circulent déjà, mais les entraves et nombreux obstacles qui se retrouvent sur le parcours des piétons rendent la traversée périlleuse et à risque inutilement. C’est dans ce contexte que le maire Malouf se dresse pour faire valoir le droit à la sécurité pour les citoyens de Mont-Royal et réitère sa demande aux gestionnaires du REM de reconsidérer leur décision hâtive et de maintenir la passerelle au moins jusqu’à la fin de l’année scolaire.
« Cela me paraît invraisemblable, pourquoi risquer un accident qu’on peut éviter ? lance le maire Malouf. La structure de la passerelle piétonnière est déjà en place, les coûts sont déjà absorbés. Si le REM veut faire des économies de quelques dollars sur un projet de plusieurs milliards, je ne crois pas que cela devrait être sur un élément qui pourrait mettre en péril la sécurité de nos résidents ».
Le maire Malouf exprime à sa façon le ras-le-bol qui anime les citoyens de la cité-jardin. En reportant de quelques mois seulement le démantèlement de la passerelle piétonnière temporaire, le REM s’offre la chance de se racheter auprès de la population de Mont-Royal qui est prise en otage et stigmatisée, depuis le jour 1, par tous les travaux de construction entourant l’arrivée du REM. Rappelons que les travaux vont se poursuivre encore deux ans sur le tronçon Mont-Royal – Canora - tunnel, soit jusqu’à la fin de 2023.
« Je m’étonne qu’après tout ce qui a été rapporté dans les médias, les gestionnaires du REM n’aient pas plus à cœur la qualité de vie des résidents, que ce soit ici à Mont-Royal ou ailleurs dans d’autres municipalités le long du futur trajet. Sur le terrain, leurs interventions dans les communautés affectées par leur présence sont loin de respecter leurs engagements de gouvernance, de sécurité et de responsabilités environnementales et sociales annoncées en grande pompe sur leur site internet. De plus, c’est frustrant de savoir qu’en fin de compte, l’argent du bas de laine des citoyens avec lequel la Caisse finance le REM est utilisé comme une arme contre eux et non pour améliorer leur bien-être. Mais ils peuvent encore démontrer qu’ils sont capables de bienveillance, de sens civique et de faire le bon choix en laissant la passerelle piétonne temporaire installée à l’intersection des avenues Morrison et Melbourne, au moins d’ici la fin de l’année scolaire », a conclu le maire Peter Malouf.
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