Communiqué version abrégée Fondation de la Course annuelle contre le cancer de l’ovaire des Cèdres
La huitième Course annuelle contre le cancer de l’ovaire des Cèdres, qui a eu lieu le dimanche 15 octobre dernier, à Mont-Royal, a attiré plus de 480 participants, bénévoles et invités d’honneur. Cette activité de financement a recueilli plus de 135 000 $ au bénéfice du projet de recherche DOvEEgene. Ce projet, sous la direction de la Dre Lucy Gilbert, gynécologue de renom du Centre universitaire de santé McGill, a mis au point un nouveau test génomique révolutionnaire visant à dépister les cancers gynécologiques (ovaire et endomètre) aussi précocement qu’au stade 1.
La fondatrice de la Course annuelle contre le cancer de l’ovaire des Cèdres est Dominique Dagenais, marathonienne et elle-même survivante du cancer de l’ovaire. Cette course est l’activité de financement annuelle du Fonds Dagenais Joly-Smith de la Fondation du cancer des Cèdres.
« Les membres de ma famille et moi sommes très reconnaissants envers tous ceux qui soutiennent le projet de recherche DOvEEgene et qui contribuent à la lutte contre les cancers gynécologiques, déclare Dominique Dagenais. Jusqu’à tout récemment, il était impossible de dépister ces formes de cancer avant qu’il soit trop tard. La Dre Gilbert et son équipe ne cessent de repousser les limites de la science et mettent tout en œuvre pour trouver des moyens de diagnostiquer ces formes de cancer à un stade plus précoce. Leurs travaux ont sauvé la vie d’un nombre incalculable de mères, de filles et de sœurs. »
On a longtemps qualifié les cancers de l’ovaire et de l’endomètre de « tueurs silencieux », car leurs symptômes sont souvent assimilables à ceux de la ménopause ou d’une indigestion, et parce que, jusqu’à tout récemment, il n’existait aucun test simple pour les dépister. Chaque année, environ 3 000 Canadiennes reçoivent un diagnostic de cancer de l’ovaire ou de l’endomètre. Soixante-quinze pour cent d’entre elles ne reçoivent leur diagnostic qu’au moment où le cancer en est déjà à un stade avancé et que la maladie est difficile à traiter, ce qui entraîne le décès de 65 % d’entre elles. Les cancers de l’ovaire et de l’endomètre sont par conséquent les formes les plus mortelles de tous les cancers gynécologiques – et la quatrième cause de décès des Canadiennes.