L’affaire a fait grand bruit dernièrement avec la publication d’un reportage sur le sujet, par le Bureau d’enquête du Journal de Montréal.

L’article signé par la journaliste Sarah-Maude Lefebvre, et intitulé « Menaces et intimidation: un col bleu de retour en poste même s'il terrorise des collègues », a mis en lumière le cas spécifique du mécanicien Jonathan Emond.
Après avoir plaidé coupable au criminel pour avoir menacé un collègue, et avoir été sanctionné pour en avoir intimidé un autre, ce dernier doit revenir au travail au début du mois de décembre, fait-on mention. Or, il ne serait pas le seul cas à avoir commis des gestes d’intimidation à Mont-Royal, est-il aussi rapporté dans l’article.
VMR réagit après la publication
Suite à cette publication, la Ville de Mont-Royal a émis un communiqué en « [tenant] à réitérer son engagement envers ses obligations de maintien d’un climat de travail sain pour tous. »
« Les directives de la Ville à ce propos sont claires et un mécanisme formel et connu des employés est en place si ceux-ci estiment qu’il y a une problématique ou des difficultés au sein d’un groupe de travail », peut-on lire dans le communiqué de presse.
« Les comportements, gestes ou langage allant à l’encontre des exigences prévues à la politique en matière de harcèlement ne sont pas tolérés. » Or, « dans le cas présent, les événements mentionnés dans l’article ont fait l’objet d’enquêtes et les mesures jugées appropriées ont été prises par la Ville », indique-t-on.
« Dans ce contexte, la Ville verra à mandater une firme externe indépendante afin de faire enquête sur le climat de travail en général au sein du service des travaux publics », annonce-t-on.
« Nous conservons tous les canaux de communications ouverts et l’idée d’une enquête indépendante inclusive nous permettra au besoin de revalider et d’ajuster nos méthodes de fonctionnement », a laissé savoir le maire Peter Malouf.