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Un PPU à repenser

Détails
Publication : 14 décembre 2020
Par Maryam Kamali Nezhad

Cher Monsieur le Maire de Ville Mont-Royal,
Tout d’abord, en lisant votre chronique du 2 décembre dernier dans La Poste de Mont-Royal, je tiens à vous remercier quand vous dites que le dossier du PPU Rockland en est un dans lequel le Conseil municipal entend prendre son temps.

Par ailleurs, de façon immédiate, je vous avoue que je suis profondément déçue!

Déçue parce qu’en lisant les objectifs du PPU - secteur Rockland que vous décrivez dans cette chronique et en les comparant avec la description de ce projet qu’on peut voir dans le détail du Projet de Règlement n° 1440-1, un écart infranchissable entre les deux creuse un grand chemin rempli de déception!

Déception de ne pas pouvoir comprendre la logique entre les objectifs théoriques décrits par vous dans la nouvelle proposition pour le secteur Rockland et la description réelle dessinée du PPU Rockland sur le papier! Mon cerveau est arrêté depuis que j’ai analysé les informations qui se trouvent sur le site web de la Ville juste pour comprendre le COMMENT?

Comment ce PPU Rockland peut-il atteindre ces beaux objectifs malgré le fait que ses composantes telles que dessinées ne trouvent aucune adéquation à ces objectifs!

Monsieur Le Maire, chers conseillers municipaux, je souhaite que vous puissiez nous expliquer et clarifier le COMMENT??

Nous aimerions connaître pour chaque objectif décrit par Monsieur le Maire, comment ce projet réussira à atteindre ses objectifs en se basant sur les détails dévoilés de ce projet sur le site de la Ville. Voici quelques questions :

Comment le projet PPU Rockland tel qu’il est présenté sur le site web de la Ville peut-il améliorer la fluidité routière? C’est un très bon objectif et je vous assure que tous les résidents de VMR souhaitent améliorer la fluidité routière… MAIS, dites-nous, comment ce PPU Rockland réalisera-t-il cet objectif? Est-ce que dans ce plan, vous voyez l’ajout de routes, de ponts, de viaducs? Est-ce que vous croyez vraiment que le changement cosmétique de quatre intersections déjà existantes changera et améliora la fluidité routière actuelle dans ce secteur? Comment ces intersections et les rues principales à VMR seront-elles capables d’absorber l’ajout de circulation de près de 1500 familles (des milliers de personnes) supplémentaires quand le secteur est déjà saturé?

En passant, est-ce que vous avez déjà remarqué que, lorsqu’on parle si facilement de l’ajout de 1500 portes, ça veut dire qu’environ 4500 personnes de plus (3 personnes par famille) s’installeront à VMR…!!! Ça veut donc dire que PPU Rockland ajoute près de 21% à la population actuelle de VRM…!!!

Est-ce que les services actuels, y compris les espace verts, les écoles, la capacité routière, la capacité de notre bibliothèque, le parc à chien, la sécurité publique, le service d’incendie, etc. seront augmentés de près de 21% après la réalisation du PPU Rockland pour conserver notre qualité de vie actuelle?

Les principales artères routières à VMR sont déjà saturées et elles subissent déjà l’augmentation de la circulation avec l’arrivée des nouveaux résidents dans les logements (des milliers de condos) construits depuis deux ans sur le chemin Bates et l’avenue Thérèse-Lavoie-Roux (entre avenue Parc et le viaduc), et aussi les condos construits dans le cadre du plan de développement autour du nouveau pavillon de l’Université de Montréal sur l’avenue Beaumont. De même, l’intersection de Rockland et chemin Côte-de-Liesse est saturée actuellement presque en tout temps.

Cher Monsieur le Maire, cher Monsieur Daoura et chère Madame Setlakwe: est-ce que vous être allés faire l’observation au centre-ville de VMR dans le coin de notre beau parc Connaught pour constater le nombre de voitures qui utilisent VMR (Blvd Graham et Laird) et qui traversent VMR de l’Ouest vers l’Est à partir de Côte-des-Neiges et l’Autoroute 15-Sud vers le Nord, pour éviter le trafic de la section de l’Autoroute 40 entre 15-Sud et Nord? Depuis plus d’un an et demi, nos rues résidentielles et les artères de VMR sont empruntées comme voies de transit et pour fuir le trafic de la15-40. Ils mettent en danger notre sécurité et celle de nos enfants dans leur course pour rejoindre l’autoroute et plus loin le boulevard Saint-Laurent ou la rue Saint-Denis. Est-ce que vous n’avez pas constaté que ces automobilistes ne respectent pas la limite de vitesse à VMR? Est-ce que vous n’avez pas constaté qu’ils ne respectent pas les arrêts?

Moi, je vais vous dire : le nombre de ces voitures en transit a augmenté depuis plus qu’un an et demi et c’est un fait qu’ils ne respectent pas les vitesses permises, ni les arrêts, ni les piétons.

Ce n’est pas que ces voitures utilisent nos rues juste pour traverser de l’Ouest vers l’Est. Elles menacent notre sécurité! Le PPU Rockland avec ces milliers de résidents supplémentaires empirera cette situation.

Expliquez-nous, SVP, comment l’ajout de près de 1500 familles, des milliers de nouveaux résidents avec leurs déplacements aidera à améliorer la circulation chaotique actuelle en respectant la sécurité des citoyens? Expliquez-nous, SVP!

2- Comment le projet PPU Rockland augmentera-t-il le verdissement du secteur?
SVP, Monsieur Le Maire, additionnez la superficie du jardin communautaire et les espaces verts entre la résidence pour personnes âgées (Vigi) avec les résidences à côté (les maisons ville) qui vont disparaître et comparez-là avec la superficie de trois espaces verts dans le PPU. Après, SVP, comparez ou divisez la différence de ces deux valeurs par le nombre de résidents qui s’ajouteront à Ville Mont-Royal. Dites-nous quel est le ratio de superficie de surface verte par habitant? Est-ce que nous sommes gagnants ou perdants au point de vue de la superficie verte par habitant?

Je n’arrive pas à calculer ce nouveau ratio dans ce PPU! Simplement, j’aimerais que les ingénieurs qui vous ont préparé le plan PPU Rockland nous calculent la superficie de l’espace vert que ce projet générera par habitant supplémentaire à VMR. Êtes-vous toujours convaincu, après leurs calculs, que ce projet aide au verdissement du secteur? Si oui, convainquez-nous avec vos vrais chiffres.

3- Comment le PPU Rockland garantit-il la pérennité commerciale du site du Centre Rockland?
Quand achevé, le méga-centre commercial de ROYALMOUNT (coin 15 et 40) et en présence du Marché Central, croyez-vous vraiment que le PPU Rockland assurera la pérennité commerciale du site du Centre Rockland. Quel sera le pourcentage du centre commercial actuel persistant après le développement du PPU Rockland?

Si vous vouliez assurer la pérennité commerciale du site du Centre Rockland, il fallait y penser beaucoup plus tôt, au moment de l’adoption du projet de ROYALMOUNT. Veut ou veut pas, vous avez déjà accepté, adopté et signé la mort progressive du Centre commercial Rockland en adoptant le projet ROYALMOUNT.

4- Comment le PPU Rockland rend-il possible la croissance du transport collectif et actif? Est-ce que la Société des transports du Montréal est au courant de ce projet, ajoutant plus de 1500 logements, et des milliers de nouveau usagers du transport public dans ce coin de VMR? Est-ce que dans la conception du plan du PPU le Ministère des Transports a été consulté?
Est-ce que dans le plan d’urbanisme de Ville de Mont-Royal la notion de réseaux du transport du grande Montréal a été intégrée et les impacts de ce PPU sur ces réseaux ont été évalués? Démontrez-nous, SVP, ces études d’impact pour nous assurer que tout est réfléchi dans ce plan de génie avec ces beaux objectifs.

Est-ce qu’il va y avoir des voies rapides sur le chemin Rockland? OÙ? Et Comment?

Ces logements une fois habités vont ajouter à l’achalandage routier déjà existant dans le secteur. Dans un projet urbain de cette envergure, il faut absolument collaborer avec le Ministère des Transports dans la conception de PPU Rockland, car son réseau routier de l’Agglomération de Montréal va subir les conséquences de ce projet. La section d’Autoroute 40 entre l’Autoroute 15-Nord et 15-Sud est déjà saturée en tout temps, la nuit comme le jour et dans la semaine comme la fin de semaine. L’Acadie et le Chemin Rockland ne sont pas mieux.

Expliquez-nous, alors, comment le PPU Rockland aidera par miracle à la croissance du transport actif? Je crois bien et je n’en doute pas qu’il aidera à la croissance du trafic et de l’achalandage dans le secteur.

5- Comment le PPU Rockland aidera-t-il la disparition d’importants îlots de chaleur qui sont les stationnements asphaltés, mais… est-ce que vous avez comparé cette chaleur avec la chaleur et la pollution dégagées par des voitures qui vont être ajoutées à la circulation quotidiennement dans la zone? Et la chaleur dégagée par les êtres humains? Les 1500 logements seront bien sûr munis de systèmes de chauffage et climatiseurs. Quel sera l’impact de tout ça sur la chaleur dans le secteur? Il faut ajouter ces deux paramètres aussi dans votre calcul de chaleur dans le futur.
Dévoilez-nous l’équation qui estime le nombre d’automobiles qui seront ajoutées à la ville de Mont-Royal une fois que ces milliers de nouveaux habitants seront installés? Est-ce que la pollution de ces voitures sera mieux supportée par les corps de nos enfants que la chaleur dégagée sur l’asphalte du stationnement du Centre Rockland? Est-ce que Ville de Mont-Royal et nos conseillers ont en leur possession une étude d’impact global qui couvre tous ces éléments et leurs réponses qui les a aidés à adopter ce projet si rapidement?

Et la question sur le stationnement!! Est-ce que toutes ces 1500 portes vont avoir leur stationnement souterrain? Est-ce que votre prochain projet à adopter sera complémenté de vignettes de stationnement dans les rues de VMR? Comme les rues du Plateau-Mont-Royal? Combien d’argent supplémentaire la Ville encaissera-t-elle dans ce projet en plus des taxes municipale et scolaire pour ces logements? En fin de compte, il y a un choix à faire : d’un côté, des milliards de dollars pour la Ville et les investisseurs du PPU Rockland, de l’autre, la qualité de vie des citoyens actuels de VMR et la sécurité de nos enfants.

Lequel choisissez-vous ?

6- Sur 1500 portes ajoutées dans la zone, combien seront réservées aux personnes aînées et retraitées?
Combien de personnes de plus que la capacité actuelle du CSHLD Vigi seront admises? Je vous rappelle que la capacité actuelle du CSHLD Vigi est de près de 250 personnes. Combien de logements sur 1500 logements seront réservés aux aînées?

Cher Monsieur Le Maire, vous décrivez des objectifs théoriques et bien beaux pour un projet comme le PPU Rockland, mais expliquez-nous comment ce projet réussira à atteindre ces objectifs.

Cher monsieur Le Maire ainsi que nos chers conseillers municipaux, je vous rappelle qu’à titre d’élus à la mairie de Mont-Royal, vous avez la responsabilité de défendre les intérêts des citoyens de Mont-Royal. Expliquez-nous comment le projet de PPU Rockland se place dans les intérêts des citoyens de VMR.

Je vous remercie à l’avance pour votre participation dans notre vie collective. J’espère que vous laissez un héritage mémorable pour nos enfants après votre passage à la mairie de Mont-Royal pour qu’ils se souviennent de votre engagement et de votre beau travail au lieu de leur laisser un casse-tête non complet.

Ce projet dans le format actuel est inacceptable. Ce projet a besoin d’être repensé profondément! Un simple raffinement de ce projet ne sera jamais adéquat. Nous sommes convaincus que ce projet détruira notre Cité-jardin, enlèvera notre qualité de vie et la sécurité de tous!

Nous demandons à la Ville d’annuler le processus en cours pour l’adoption du PPU et d’élaborer un nouveau PPU pour le secteur Rockland en consultant les résidents et avec leur approbation.

Maryam Kamali Nezhad, ing. Ph.D;
Résidente de Ville Mont-Royal



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Lettre Ouverte au Conseil de Ville

Détails
Publication : 25 novembre 2020
Par M. Fouad Sahyoun

Je vous adresse cette lettre en ma qualité d’ex conseiller à la Ville mais aussi comme ex-collègue à la majorité d’entre vous. Je vous adresse cette lettre en toute humilité avec le franc-parler que vous reconnaitrez. Notre Mairesse Vera Danyluk, lors du cocktail d’adieu, m’a décrit de la façon suivante : « Fouad thinks out of the box ». Ma contribution aux décisions du Conseil reposait exclusivement au bien être des résidents de la Ville ce qui a contribué à éviter plusieurs controverses, allant jusqu’à exprimer des dissidences dans certains dossiers. J’ai, toujours, été à l’écoute des besoins de la population et de leurs aspirations à une vie digne d’une Cité-Jardin.

J’ai senti le besoin de vous adresser directement, alors que la Ville passe par un moment crucial de son existence. Nous sommes sur le point de livrer le futur de la Ville à de grands promoteurs immobiliers à sens unique. Des projets de plusieurs milliards de dollars nous arrivent en pièces détachées sous la rubrique d’une vision du futur. Or, une vision du futur ne se fait pas sans une participation active des Monterois.

Vous évoquez que le gouvernement du Québec a mis à la disposition des municipalités un outil qui leur permet d’imposer leurs visions sans le besoin légal de consultation. Vous avez évoqué à plusieurs reprises durant la séance « publique » virtuelle que, d’après la loi, vous n’étiez sous aucune obligation de consulter les résidents et qu’une période de quelques jours suffisaient pour recevoir des commentaires. Vous avez été généreux d’étendre cette période et vous nous avez assuré que nos commentaires seraient pris en considération sans aucune obligation « légale » de le faire.

On appelle notre belle ville verte un village. Dans les coutumes de ce beau village, il n’a jamais été question d’appliquer des lois, mais bien de dialoguer, d’informer, d’accommoder, de respecter. Or, une consultation virtuelle en pleine période de pandémie a empêché des centaines de résidents de participer et encore plus de s’exprimer. D’après les informations que j’ai obtenues du greffier, il est impossible de déterminer au juste le nombre de participants à la soi-disant séance publique. Mais le plus proche serait 180 personnes qui ont écouté la présentation et un nombre minime de 47 a posé des questions.

J’aimerais contribuer à un aspect qui fait unanimité parmi la population; notamment, le besoin de repenser le Centre Rockland. J’ai eu le grand plaisir de tenir deux commerces au Centre Rockland durant 13 belles années lorsque le stationnement débordait dans les rues avoisinantes à cause d’un achalandage qui faisait notre grand bonheur. Le Centre Rockland était une deuxième maison à moi et ma famille. Depuis lors, le magasinage traditionnel s’est transformé considérablement, ce qui met en péril tous les centres d’achat en Amérique du Nord.

Il est, donc, normal pour « Cominar », actuel propriétaire du Centre Rockland, de repenser un nouveau modèle d’affaires. Le PPU de Rockland offre des éléments constructifs tels que l’élimination du stationnement extérieur pour des maisons de ville entourées d’espace vert ainsi que la construction d’une maison pour aînés afin de garder nos parents près de chez nous. Par contre la pollution visuelle d’Immeubles de 10 à 14 étages et l’augmentation de la densité résidentielle sont des lignes rouges à ne pas dépasser. On a beau donner de belles réponses à nos commentaires, la qualité de nos services et le trafic détruiront pour toujours le confort de notre Cité-Jardin.

Ce qui m’emmène à poser la question suivante. 2021 est une année électorale. Les rumeurs veulent que le Maire et certains conseillers ne se représenteraient pas aux prochaines élections. Alors, pourquoi cet empressement de livrer notre Ville à des promoteurs immobiliers en pleine pandémie sans que la population de la Ville de Mont Royal ne se retrouve face à face pour s’exprimer conformément à nos coutumes?

Le Conseil, ayant fait un grand pas dans la préparation du PPU Rockland pourrait incorporer les commentaires des citoyens dans le projet sans avoir à le voter durant son mandat actuel. Que la Vision du futur soit un enjeu électoral en 2021. Laissons les électeurs décider de la Vision de ce qui leur sera proposé par les candidats.

Fouad Sahyoun, ex-conseiller à la Ville de Mont-Royal



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Une ferme urbaine à la place d’un centre d’achats

Détails
Publication : 3 novembre 2020
Par M. Albert Mondor, biologiste et horticulteur

Suite à la lettre ouverte « Le PPU Rockland, inacceptable », publié sur le journal Station Mont-Royal, voici un article portant sur la requalification du Centre Rockland et de nombreux autres édifices commerciaux de Montréal.

Alors que la pandémie de Covid-19 reprend de la vigueur et que le télétravail est plus populaire que jamais, les immeubles à bureaux et les centres d’achats de plusieurs villes nord-américaines sont désertés. Le taux d’inoccupation des édifices commerciaux dans les grandes villes du Canada et des États-Unis n’a jamais été aussi élevé, atteignant plus de 30% dans certains cas.

Non seulement les travailleurs désertent-ils les centres-villes depuis le début de cette pandémie, mais de plus en plus de personnes vivant dans les grandes villes choisissent d’aller habiter dans des municipalités plus petites ou rurales. À titre d’exemple, Manhattan comptait 15 000 appartements vides en août dernier, un nouveau record ! Plus étonnant encore, de nombreux promoteurs et constructeurs immobiliers continuent de construire des bâtiments commerciaux. Mais qui donc occupera ces gratte-ciels ?

D’autre part, suite à la fermeture de plusieurs grandes chaînes de magasins, on songe à démolir certains centres d’achats en tout ou en partie, comme c’est le cas notamment pour le Centre Rockland situé dans ville de Mont-Royal. Ne serait-il pas moins onéreux et nettement plus écologique de conserver et de rénover de tels bâtiments afin de les requalifier ?

Une formidable idée pourrait permettre aux tours à bureaux et aux centres d’achats de gagner une nouvelle vocation : les convertir en fermes urbaines ! Des appartements et condos pourraient également être créés dans ces tours et centres d’achats tout en y conservant divers commerces essentiels (épiceries, pharmacies, restos, etc.). De plus, dans un centre d’achat, il est possible que les portes des condos donnent sur un magnifique atrium intérieur planté de multiples végétaux.

La culture intérieure plus productive que la culture en serre
La culture de légumes ne doit pas obligatoirement se faire à l’extérieur, en pleine terre, ou sous des serres. Il est tout à fait possible de pratiquer l’agriculture urbaine à grande échelle à l’intérieur de bâtiments, sans même qu’il y ait de fenêtres pour laisser pénétrer les rayons du soleil. Bien évidemment, il faut modifier l’enveloppe intérieure des édifices afin de l’imperméabiliser et la rendre inattaquable par les moisissures et également porter une attention particulière à la ventilation. De plus, il est nécessaire d’équiper les salles de culture de systèmes d’éclairage DEL spécialement conçus pour la culture des végétaux.

Toutefois, bien qu’il faille effectuer des aménagements importants à l’intérieur des bâtiments dans lesquels on souhaite construire des fermes urbaines, il en demeure pas moins que leur productivité est nettement supérieure à celle des cultures sous serres. À l’intérieur d’un bâtiment il est possible d’étager les cultures et de multiplier la surface cultivable, ce qui n’est pas possible dans une serre sans empêcher les plantes du dessous de recevoir les rayons du soleil. On estime qu’une ferme urbaine intérieure peut produire jusqu’à huit fois plus de nourriture au mètre carré qu’une serre. De plus, s’il est bien isolé, un bâtiment existant est nettement moins onéreux à chauffer qu’une serre en verre.

Des fermes urbaines intérieures récemment ouvertes
La plus grande ferme urbaine intérieure d’Amérique du Nord est située à Newark, au New Jersey. AeroFarms est installée dans un édifice qui abritait une ancienne aciérie transformée en une ferme urbaine. Cette ferme utilise 95 % moins d’eau qu’une ferme conventionnelle et permet d’obtenir une trentaine de récoltes de légumes-feuilles par année pour chaque mètre carré de culture.

Un autre projet de ferme urbaine appelé Pasona Urban Farm a vu le jour il y a quelques années dans la ville de Tokyo au Japon. Il s’agit en fait d’un édifice de 9 étages appartenant à l’entreprise Pasona Group dans lequel sont cultivées des plantes comestibles. L’enveloppe et la superstructure existantes du bâtiment, âgé de 50 ans, ont été conservées lors des rénovations.

Ce projet de rénovation d’envergure comprend une façade verte, des bureaux, un auditorium, des cafétérias, un jardin sur le toit et surtout, des installations agricoles urbaines intégrées à l’intérieur du bâtiment.

L'espace consacré aux cultures totalise plus de 43 000 pieds carrés avec 200 espèces cultivées dont des fruits, des légumes et du riz qui sont récoltés, préparés et servis dans les cafétérias du bâtiment. Pasona Urban Farm est le projet d’agriculture urbaine de la ferme à la table le plus important jamais réalisé dans un immeuble à bureaux au Japon.

D’autre part, plusieurs dizaines de jeunes entreprises en agriculture urbaine intérieure ont été fondées ces dernières années. C’est le cas nottament de la startup allemande Infarm, une firme spécialisée dans la conversion d’immeubles désafectés en fermes urbaines promise à un brillant avenir.

Mentionnons aussi la firme d’agriculture urbaine Plenty, basée en Californie, qui vient de lever récemment un financement de plus de 200 milions en partie fourni par Jeff Bezos, président d’Amazon.

De la nourriture produite localement
Avec l’étalement urbain effréné, les aliments servant à nourrir les citadins doivent être produits toujours plus loin, à des centaines, voire des milliers de kilomètres de distance de l’endroit où ils sont consommés.

Les aliments doivent être transportés jusque dans les villes par avion, par train ou par camion, générant ainsi d’importantes quantités de polluants et de gaz à effet de serre. La nourriture qui compose une assiette canadienne typique doit être transportée en moyenne sur 3 000 kilomètres avant d’être mangée.

Le transport et l’entreposage de la nourriture oblige également les agriculteurs à cultiver des variétés de fruits et de légumes fermes, contenant peu de jus et dont la pelure est très épaisse, capables de supporter les manipulations fréquentes, les chocs et les écarts de température.

De plus, l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture estime que 45 % de tous les fruits et légumes produits sur le globe sont perdus ou jetés avant d’avoir pu être mangés, et cela, en partie à cause du transport et de la manutention des aliments.

Dans ce contexte, la création de fermes urbaines intérieures dans des édifices s’avère être idée formidable, particulièrement si la nourriture est vendue sur place aux citoyens des environs et si les habitants des lieux s’impliquent dans la gestion de ces entreprises.

  • Situé en plein cœur de Tokyo, l’édifice de Pasona Group abrite une immense ferme urbaine intérieure. CREDIT KONODESIGNS
  • Environ 30 millions de dollars ont été investis dans AeroFrams pour requalifier un bâtiment qui abritait une ancienne aciérie en une ferme urbaine ultramoderne. CREDIT AEROFARMS
  • Les aires de culture intérieures de la Pasona Urban Farm ont été créées avec un souci esthétique évident. Une section de l’édifice est entièrement dédiée à la culture du riz. CREDIT KONODESIGNS
  • Les aires de culture intérieures de la Pasona Urban Farm ont été créées avec un souci esthétique évident. Une section de l’édifice est entièrement dédiée à la culture du riz. CREDIT KONODESIGNS
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Pourquoi se préoccuper du PPU Rockland

Détails
Publication : 29 octobre 2020
Par Nancy Anissimoff, CPA, CA, et de Gerry Apostolatos, avocat

(…) Une proposition du programme particulier d'urbanisme (PPU) pour le secteur de Rockland a été déposée lors de la réunion du Conseil municipal du 19 octobre 2020. Il s'agit d'un cadre pour un réaménagement majeur du secteur nord-est de la ville sur plusieurs années.

Le PPU couvre notamment divers terrains et propriétés - dont le centre commercial Rockland, les stations-service et l’établissement de restauration rapide qui y est associé, les jardins communautaires, le Vigi Mont-Royal (CHSLD) et la zone végétalisée - et propose d'introduire de nouvelles utilisations pour ce site. Par exemple, le PPU prévoit la construction de plusieurs tours commerciales et résidentielles jusqu'à 14 étages (dans un cas) et d'une autre rue donnant sur le boulevard de l'Acadie. Il prévoit également une augmentation importante du nombre de logements et de la densité de la population dans ce secteur. En fait, des milliers de nouveaux employés, résidents et utilisateurs afflueront dans le secteur quotidiennement lorsque le projet sera terminé.

Si le secteur mérite effectivement d'être réaménagé, la voie juridique du PPU choisie par le Conseil municipal signifie qu'il ne sera pas possible pour les résidents d'avoir leur mot à dire, par voie de référendum ou autrement. Par exemple, si un promoteur souhaite construire la série de tours commerciales et résidentielles susmentionnée et demande un changement de zonage, il ne sera pas possible de contester. C'est pour le moins troublant, car le bien-être et la qualité de vie de tous les habitants de la ville sont menacés si le PPU est adopté « tel quel » et que le projet est réalisé sans possibilité de contestation et de contrôle par les citoyens de la ville.

Pendant cette pandémie pour le moins difficile, le Conseil municipal a décidé de tenir une consultation publique courte et accélérée par le biais d'un « chat lors d'une diffusion en direct sur le web » le 5 novembre 2020 et par écrit au plus tard le 19 novembre 2020.

En fait, le Conseil municipal peut adopter le PPU immédiatement après, avec ou sans « ajustements ». Même si nous avons certains conseillers municipaux ayant un excellent « sens de l'écoute », comme Mme Michelle Setlakwe et M. Jonathan Lang, rien ne garantit que leur point de vue et leur influence l'emporteront.

Comme nous l'avons mentionné, ce processus accéléré du Conseil municipal contourne toute possibilité réelle pour les résidents de faire valoir leur opposition subséquemment par le biais d'un référendum ou autrement. La seule autre fois où cette voie légale a été utilisée dans l'histoire de la ville est dans le cas du projet Royalmount.

Et cela mérite d'être répété : le bien-être et la qualité de vie de tous les habitants de la ville seront amoindris si le PPU est adopté « tel quel » et si le projet va de l'avant. Le secteur est déjà encombré au point que de nombreux habitants évitent complètement le quartier. L'ajout de milliers de personnes ne fera qu'aggraver la congestion et les problèmes afférents. Malheureusement, la ville n'a rendu public aucune étude d'impact sur la circulation ni aucun rapport d'urbanisme pour permettre aux résidents de faire une évaluation en toute connaissance de cause.

En outre, nous ne savons pas quel type d'impact l'augmentation significative du nombre de logements aura sur nos écoles déjà surpeuplées et sur le corps étudiant. Il convient de noter que Royalmount demande l'autorisation de construire des milliers d'unités résidentielles supplémentaires.

Toute proposition de réaménagement doit être faite de manière équilibrée, en mettant l'accent sur le bien-être et la qualité de vie de ses résidents et en respectant l'esprit de la cité-jardin.

Notre suggestion respectueuse est que le conseil municipal retourne à la « planche à dessin ». Il devrait ensuite proposer un plan, soumis à une consultation sérieuse des résidents de la ville, après une divulgation complète et franche.

Nancy Anissimoff, CPA, CA
Gerry Apostolatos, avocat



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LE PPU ROCKLAND, INACCEPTABLE

Détails
Publication : 29 octobre 2020
Par Furqan Haque, Françoise Le Gris, Ghislaine Pedneault, Jean-Marc Seguin, Anne Streeter et Sophie Turpin

Le concept de Cité Jardin énoncé par Ebenezer Howard en 1898, repris par F.G. Todd pour la création de Ville Mont-Royal, auquel il a rajouté les concepts de « City Beautiful » s’appuie sur les principes suivants, soit la présence de ressources agricoles permettant l’autosuffisance, une densité faible du bâti et la présence d’équipements publiques au centre de la Ville.

En 2008, Ville de Mont-Royal a été désignée comme lieu historique national d’importance au Canada [ Ref https://www.pc.gc.ca/apps/dfhd/page_nhs_fra.aspx?id=11871&i=75919 ] en particulier pour les éléments suivants :
• « du point de vue conceptuel, le fait qu'elle soit une remarquable synthèse des idées de revitalisation urbaine du début du XXe siècle, dans lesquelles on reconnaît la marque des mouvements City Beautiful, cité-jardin et banlieue-jardin, ainsi que la qualité de sa réalisation et son degré élevé d'intégrité en font un exemple exceptionnel de ville planifiée au Canada, »
• « Les éléments principaux de l’aménagement urbain d’origine ayant subsisté, y compris la trame de fond en grille, les grands boulevards diagonaux et leurs croisements à angle droit avec les rues, les généreuses dimensions des lots et leur orientation pour l’ensoleillement ainsi que la grande promenade sinueuse et les nombreux espaces verts; la typologie des bâtiments quasi-uniquement résidentielle préservée depuis le plan d’origine et favorisant l’homogénéité par la planification à long terme; les bâtiments publics, institutionnels, religieux et scolaires ou commerciaux situés le long des grands boulevards »

La proposition du PPU du secteur Rockland n’est pas conforme à la vision de FG Todd et, malgré ce qui est énoncé dans le document, ne remplit pas les principes de développement durable.

Après analyse, on pourrait même la considérer comme étant purement à visée mercantile.

Quoique le document élaboré soit intéressant, un seul intervenant y a participé, sans qu’il y ait eu analyse préalable.

Le secteur considéré dans le PPU est constitué de deux éléments, les zones C211-213, soit le Centre commercial Rockland et ses abords, commercial, et H-732, communautaire qui comprend le CHSLD Vigi. Dans les deux cas, la hauteur maximale est de 4 étages – 15 à 16 mètres. La modification au zonage proposée, tel que retrouvé dans le plan d’urbanisme de la Ville de Mont-Royal 2017, est : pour les zones 211-213 une activité diversifiée incluant des habitations de haute densité – minimalement 80 logements par ha et maximalement 150 - et pour la zone H-732 également des habitations de haute densité – multifamilial et communautaire. Une mixité famille et personnes âgées, dans un cadre humain, est par contre une avenue intéressante.

Circulation
Les problématiques de ce secteur sont importantes, soit Le chemin Rockland comme voie de passage pour accéder à l’autoroute Métropolitaine Est et à l’autoroute 15 Nord, une congestion quasi permanente sur la voie de service de la Métropolitaine Est, surtout depuis le réaménagement du rond-point l’Acadie et un centre d’achat dont le stationnement multi-étagé est en fin de vie et qui se cherche une clientèle malgré des rénovations majeures. Il n’est retrouvé aucune analyse des flux de circulation comme préalable au PPU.

Par rapport à l’aménagement actuel, au niveau du chemin Rockland, la seule modification est l’ajout d’un feu de circulation près de l’intersection de la voie de service, qui va seulement augmenter la congestion sur Rockland. L’ajout d’une rue entre Brittany et la voie de service de la métropolitaine Est va augmenter la quantité de voitures qui passeront par exemple par Laird et les rues avoisinantes- Sheridan entre autres- pour rejoindre la voie de service au lieu de prendre Rockland.

Dans l’ article de la Gazette du 22 octobre 2020, il est mentionné: « It also foresees a new grid of streets replacing the centre’s aboveground parking garage to create more entrances to L’Acadie and reduce congestion on Rockland Rd. » .

Le schéma proposé garde le même nombre d’accès soit un.

La desserte par bus est actuellement inadéquate. Il n’est pas clair comment un ajout de navettes électriques va pallier aux embouteillages ? Qui va payer ? Efficacité dans la congestion?

Les possibilités d’autopartage et surtout de piste cyclable et déplacement piétonnier sont particulièrement limitées dans ce quartier, surtout l’hiver ou pour une population vieillissante et concerneraient uniquement la population locale. Dans un contexte de ville avec de nombreuses familles, il serait étonnant que celles-ci aillent faire leur épicerie en bicyclette.

Il est fait mention des bornes de recharges pour véhicules électriques comme exemple de bonnes pratiques pour le développement durable. Ceci n’influence en rien la congestion routière. À date, la Ville n’en a installé que deux, bien cachées dans le stationnement de la piscine extérieure.

À tout cela, on peut ajouter comme perspective additionnelle la circulation automobile des nouveaux habitants de ce nouveau secteur à haute densité.

Habitation
Dans l’ article de la Gazette du 22 octobre 2020, il est mentionné: « In all, about 300 to 350 new residential units could be built in the sector under the plan, Roy said, adding that the town is not seeking major population growth. There’s no big densification project in T.M.R., » Roy said.

« We’re not expecting to have the population suddenly increase. There’s no desire from the municipality to move towards that ». La superficie couverte par C-213 et H-732 fait autour de 8.8 hectares. Donc, avec une densité minimale de 80 logements par hectare et une densité maximale de 150, tel que proposé dans le plan d’urbanisme de la Ville, cela donne entre 704 et 1320 logements. Donc au final, entre 2000 et 4000 personnes supplémentaires, y compris des enfants alors que les écoles débordent. Également, une construction à l’intersection de deux autoroutes majeures avec tout ce que cela comporte comme pollution atmosphérique, visuelle et sonore. Excepté pour quelques immeubles sur l’Acadie, rien ne dépasse 7 ou 8 étages dans le secteur. De plus, la construction de bâtiments en hauteur et en parallèle risque de créer des couloirs de vent. Avec ses débordements dans le passé, il n’est pas certain que le système de collecte des eaux usées et pluviales dans le rond-point l’Acadie permette l’ajout d’un si grand nombre d’habitants.

Il est à peine étonnant de voir inclus dans le PPU, la zone le long de Brittany qui compte le CHSLD et les jardins communautaires après la tentative avortée de vouloir permettre la construction d’une résidence du groupe Maurice en 2019. Par ailleurs le CHSLD est un bâtiment gouvernemental et non pas municipal.

Environnement et commercial
La démolition du stationnement étagé avec migration vers un stationnement souterrain est probablement le point le plus intéressant du projet. Il est mentionné un verdissement accru mais lorsqu’on évalue le projet, la proportion d’espaces verts se situe autour de 30 -40%. Il est peu probable que ceci aura un impact important sur les îlots de chaleur.

Quelle est la pertinence des centres d’achat au 21ème siècle et surtout en contexte de pandémie ? Il y a eu des investissements récents au Centre Rockland mais c’est un centre d’achat qui se cherche depuis longtemps. Également, si on se fie aux plans du PPU, une portion du centre d’achat disparaitrait.

Un geste fort serait de transformer tout l’espace du stationnement y compris étagé en parc avec création de barrières antibruits naturelles. Un autre geste fort serait l’implantation de projet telles les serres Lufa, rejoignant réellement la vision de la Cité Jardin et l’histoire de Ville Mont-Royal. Rien de tel dans le PPU proposé!

On peut noter que le verdissement promis au Carré Lucerne et dans les projets de condos le long de Plymouth ainsi que sur Bates est plus que timide.

Financement du réaménagement
La dernière question mais non la moindre : quel sera le cadre financier du projet ? En particulier pour les nouvelles rues. Quelle sera la participation financière du propriétaire du Centre Rockland ? Y a-t-il eu des discussions avec lui, avec le gouvernement du Québec ou d’autres acteurs commerciaux ? Y aura-t-il un schéma d’acquisition ou d’expropriation par la Vile de commerces, stationnements et autres immeubles. Une des dates butoir dans le projet est la fin de vie du stationnement étagé fixée à 2030. Certains mentionnent un projet sur 15 ans, d’autres sur 35 ans.

En conclusion
Le PPU tel que proposé ne prend en compte à peu près aucun des problèmes actuels rencontrés dans le secteur Rockland, en particulier pour la circulation. Il se situe très loin de la vision de F.G. Todd et les principes de développement durable, d’éco-responsabilité et d’acceptabilité sociale ne sont pas vraiment remplis.

Les désirs de faire disparaitre le stationnement étagé, d’améliorer le verdissement de ce secteur et d’encourager une mixité générationnelle dans la zone H-732 sont louables. Par contre, le secteur n’est pas favorable ni propice à une haute densité d’habitations.

Aucune analyse quantitative ne vient étayer le PPU.
Le projet sous cette forme nous parait inacceptable.

Les signataires, par ordre alphabétique
Furqan Haque, Françoise Le Gris, Ghislaine Pedneault, Jean-Marc Seguin, Anne Streeter, Sophie Turpin



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Lettre de finissants de 5e secondaire au Premier ministre

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Publication : 4 mai 2020

Cette lettre d’opinion a été rédigée à l’égard du gouvernement du Québec. Elle stipule l’importance d’une dernière journée d’école pour tous les finissants et finissantes de la province.

Cher Monsieur Legault,
Cher Monsieur Roberge,

Nous vous écrivons aujourd’hui au nom de tous les élèves de cinquième secondaire du Québec. L’annonce de la fermeture des établissements d’éducation du second degré jusqu’au mois de septembre a bouleversé nombre d’entre nous. Sachez que nous appuyons entièrement cette décision nécessaire à la santé publique. En effet, nous sommes conscients que la réouverture des polyvalentes et des collèges présenterait un risque additionnel que nous souhaitons éviter pour le bien de tous. Néanmoins, nous estimons qu’il serait judicieux d’accorder aux finissants et finissantes le privilège de profiter d’une dernière journée d’école.

Tel que mentionné lors de votre point de presse du 27 avril dernier, les jeunes du primaire auront l’option de retourner en classe dès le mois de mai. Nous saisissons qu’il est important que les enfants effectuent un retour graduel en milieu scolaire pour différentes raisons. Toutefois, nous pensons que nous, élèves de cinquième secondaire, pourrions bénéficier de quelques heures pour nous retrouver une dernière fois, avant que nos chemins ne se séparent. Cette dernière journée, bien que plus symbolique qu’autre chose, nous permettrait de boucler la boucle des cinq années passées dans ces établissements qui ont forgé nos vies. Dire adieu aux professeurs qui nous ont guidés lors de ce parcours formateur. Voir une dernière fois nos pairs. Cet exercice, qui est loin d’être un caprice, nous procurerait un bien-être psychologique. Bien-être, qui, comme vous le savez, est d’une importance capitale dans ces années charnières de notre vie. Cette action serait pour nous une façon de tourner la page en toute quiétude.

Enfin, messieurs, les finissants et finissantes vous enjoignent de bien vouloir leur échanger une seule petite journée contre les trois mois qu’il leur restait à vivre au secondaire, contre les voyages scolaires qui ont été annulés, contre la graduation qui ne se déroulera certainement pas comme ils l’avaient imaginée, contre la chance de revoir pour une dernière fois les enseignants et les amis qui les ont marqués à jamais, contre leur dernière saison sportive annulée, contre les spectacles dûment préparés qui n’aboutiront jamais, contre leurs derniers projets qui ne verront jamais le jour, contre le sentiment de marcher dans les corridors et de sentir que l’école leur appartient et bien sûr, contre le dernier regard jeté sur l’entrée des élèves avant de finalement faire un pas dans l’âge adulte.

Merci,

Justin Angélil-Danis, Mathis Bruyère, Chloé Desjardins, Alexis Gabriel Gherasim, Charlotte Lapointe et Justine Monette.



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Une pétition contre la vente d’animaux

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Publication : 27 avril 2020
Par Mme Barbara Lapointe

lI y a cinq ans aujourd’hui, Ville Mont-Royal dévoilait sa nouvelle politique pour le mieux-être des animaux de compagnie. VMR fut l’une des premières villes au Québec à exiger que les chiens, les chats et les lapins vendus en animalerie soient stérilisés et proviennent de refuges, et à exclure les éleveurs commerciaux des listes de fournisseurs d’animaleries.

Je suis déménagée à Ville Mont-Royal après avoir vécu en Caroline du Nord pendant plusieurs années. C’est alors que j’ai remarqué que de plus en plus de villes américaines et canadiennes prenaient des mesures pour lutter contre le problème de surpopulation animale ¬ mais pas au Québec. J’ai donc encouragé la Ville à adopter un règlement à cette fin. Je suis fière d’avoir ainsi contribué au bien-être animal avec le soutien inestimable de notre Conseil municipal. « Ces nouvelles règles s’inscrivent dans un mouvement global de reconnaissance des droits et de protection des animaux. Elles témoignent de la nécessité qui nous incombe à tous, gouvernements, villes et propriétaires d’animaux, d’adopter un encadrement qui favorise également le bien-être des animaux de compagnie », a déclaré le maire de Mont-Royal, Philippe Roy.

Alors que je conseillais nos membres du conseil, j’ai constaté que certains étaient sceptiques quant à l’adoption d’un tel règlement; les animaleries seraient tenues de s’approvisionner en chiens, chats et lapins qu’ils vendent uniquement auprès d’organisations de sauvetage d’animaux, tandis que les animaux provenant d’éleveurs commerciaux continueraient d'être vendus sur les sites d’annonces classées. Cela m’a menée à lancer simultanément une campagne nationale demandant à Kijiji Canada, leader canadien des annonces classées en ligne, d’interdire la vente commerciale d’animaux sur son site. Ma campagne a obtenu plus de 340 000 signatures, a attiré l’attention des médias nationaux et a gagné l’appui de 31 organismes de secours animal. Qui plus est, elle a incité Kijiji à apporter plusieurs modifications à ses politiques d’affichage et a motivé le site de petites annonces UsedEverywhere.com à interdire l’exploitation des animaux domestiques sur l’ensemble de son réseau.

Malheureusement, les animaux sont encore vendus sur les sites d’annonces classées au Québec, malgré la loi adoptée en 2015 reconnaissant les animaux non comme des biens mais comme des êtres pouvant ressentir et possédant des impératifs biologiques. Des villes comme Ville Mont-Royal, Montréal, Côte Saint-Luc, Beaconsfield, Hudson et Rosemont La Petite-Patrie ont interdit la vente commerciale d’animaux sur leur territoire, afin de lutter contre la surpopulation animale. Pour cette raison, j’ai présenté une pétition à l’Assemblée nationale du Québec demandant au gouvernement d’interdire la vente commerciale d’animaux sur tous les sites d’annonces classées au Québec.

Voici l’occasion pour le Québec de se défaire d’une réputation peu enviable en ce qui a trait au bien-être de nos animaux de compagnie. Je demande à tous les Monterois et Monteroises de signer et partager cette importante pétition à l’Assemblée nationale du Québec. Il ne faut pas que les efforts de notre ville aient été faits en vain. Nous avons jusqu’au 18 mai pour nous faire entendre

.

Lien à la pétition: petitionquebec.wordpress.com



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Royalmount, un projet qui continue d’évoluer

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Publication : 18 décembre 2019
Par M. Claude Marcotte

Royalmount est né d’une volonté de créer une destination de calibre international, une référence en matière de développement urbain, durable et responsable. Un prolongement de notre cité jardin.

La consultation publique sur Royalmount tenue en début d’année a clairement affirmé un désir de voir le projet évoluer. Vous nous avez parlé; nous vous avons entendu.

Nous avons diminué de 30 % l’empreinte commerciale de Royalmount, de 65 % les espaces à bureaux et de 35 % les espaces consacrés au divertissement. De ce fait, nous avons augmenté de 170 % l’espace dédié au verdissement et aux installations communautaires.

Nous avons multiplié les séances de travail avec la Ville de Mont-Royal et avons décidé d’échanger directement avec les résidents. Nous avons reçu l’avis de centaines de citoyens en ligne et lors des activités de consultation sur le terrain.

Nous étions convaincus que cette démarche de participation publique serait enrichissante. Et nous avions raison : grâce à nos discussions, nous améliorons Royalmount en continu.

Nous avons hâte de vous présenter en début d’année prochaine nos engagements clairs en réponse aux commentaires recueillis.

Un projet d’avenir
Chez Carbonleo, nous sommes des entrepreneurs qui refusent le statu quo. Nous souhaitons rêver, ensemble, au Montréal de demain. Nous continuerons d’écouter et d’améliorer notre projet.

En tant que promoteur, et plus particulièrement en tant que résident de Ville de Mont-Royal, j’ai à cœur de jouer un rôle pour créer, en collaboration avec mes concitoyens, une vitalité économique, sociale et culturelle qui répond aux besoins de la société d‘aujourd’hui et de demain.

Claude Marcotte
Vice-président exécutif et associé de Carbonleo
Résident de Ville de Mont-Royal



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Pour un règlement sur la salubrité des logements à VMR

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Publication : 17 août 2018
Par Mme Sandy Wodarka

La Loi sur les compétences municipales donne le pouvoir aux villes d’adopter des règlements afin de définir ce qui est salubre, ce qui constitue une nuisance ou un risque de sécurité. Ces mesures constituent des protections pour les résidentes et résidents et assurent une meilleure santé et sécurité publique.

À Montréal, le Règlement sur la salubrité, la sécurité et l’entretien des logements est appliqué sur l’ensemble de son territoire et encadre la majorité des aspects concernant l’entretien du parc locatif de la ville. Ce règlement permet aux inspecteurs de la ville d’intervenir rapidement lorsqu’un logement porte atteinte à la santé ou à la sécurité des résidentes et résidents.

Par exemple, le règlement prévoit que si le chauffage est fourni par le propriétaire, celui-ci doit garder la température ambiante du logement à 21°; ainsi lorsque survient une panne et que le chauffage n’est pas adéquat, le propriétaire qui refuse de remédier au problème peut être sanctionné par les inspecteurs de la ville.

Ceux-ci peuvent alors constater rapidement l’infraction et forcer le propriétaire à faire les correctifs nécessaires ou encore faire les travaux à la place du propriétaire à ses frais.

Ce règlement est un pilier important dans la réalisation effective des droits des locataires. Le Code civil prévoit certes plusieurs obligations pour les propriétaires en matière d’entretien des logements, mais la performativité de celles-ci est souvent complexe. Les procédures à la Régie du logement sont longues et ardues; le tribunal est engorgé, le délai d’attente pour obtenir une première audience en matière d’exécutions de travaux peut prendre en moyenne un an et demi. Un tour à la Régie ne règle parfois pas les problèmes de salubrité des locataires. Celles et ceux qui feront face à un propriétaire récalcitrant n’ont aucuns outils coercitifs efficace pour permettre l’exécution de la décision sans un véritable service d’inspections.

Les villes se dotant d’un règlement sur la salubrité, la sécurité et l’entretien des logements jouent donc un rôle essentiel en matière de protection des locataires et peuvent intervenir en priorité de façon à régler le problème dans l’immédiat et assurer la santé et sécurité de ses résidentes et résidents.

Suite aux défusions municipales, la ville de Mont-Royal n’a pas cru nécessaire de conserver ce règlement et l’a donc abrogé. Les locataires vivant des problèmes d’infestations de punaises de lit, de coquerelles et de vermines, des problèmes de moisissures ou encore de sécurité sont laissés à eux-mêmes face aux propriétaires délinquants. Ils doivent faire face au stress et aux dommages matériels, physiques, et moraux majeurs que ces problématiques peuvent causer ; ils doivent monter leurs dossiers, se pourvoir d’avocats, payer des expertises privées coûteuses et faire face aux délais déraisonnables de la Régie du logement tout en subissant l’isolement que provoquent ces problèmes de salubrité.

L’Organisation d’Éducation et d’Information sur le Logement de Côte-des-neiges reçoit plusieurs locataires lésés de Ville Mont-Royal et considère que la municipalité a le devoir de jouer un rôle actif dans la protection de ses résidentes et résidents. La ville se doit d’offrir une protection aux locataires en mettant en place un règlement visant à éliminer tout problème de salubrité ou d’entretien du parc locatif ainsi qu’un service d’inspection opérationnel et coercitif. Nous demandons donc officiellement à ce que Ville Mont-Royal se dote rapidement d’un règlement similaire à celui de la Ville de Montréal, en fasse la promotion et l’applique rigoureusement. Nous encourageons aussi toutes personnes résidentes de Ville Mont-Royal à dénoncer l’absence d’un tel règlement et à mettre de la pression sur les élus afin de promouvoir la création de celui-ci. Ne laissons pas quelques propriétaires sans scrupules mettre en péril la santé et la sécurité de notre communauté !

L’Organisation d’Éducation et d’Information sur le Logement de Côte-des-neiges (ŒIL) est un organisme sans but lucratif visant à défendre les droits des locataires et à améliorer leurs conditions de vie.

Sandy Wodarka
Organisatrice communautaire
ŒIL de Côte-des-Neiges



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Notre tolérance n’est pas née d’hier

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Publication : 10 octobre 2017
Par Jean Vegman

Comme la tolérance est dans nos gènes, nous ne lui prêtons pas attention. Il nous faut un simple événement ou le repère d’un anniversaire notable pour la remarquer. Fin mai, nous avons célébré les cinquante ans de la bibliothèque en grande pompe, à la joie de notre population qui a découvert le cadeau que lui a fait le docteur Tarakdjian, médecin et sculpteur, lorsque se déroulait l’exposition de ses bronzes dans la grande salle vitrée.

On ne peut manquer l’oeuvre du docteur Tarakdjian qui se trouve à la droite du parvis de l’immeuble et qu’il a nommée « le Lecteur » en anglais « the Reader », preuve de notre constant et amical bilinguisme. Nous voilà ainsi avec deux statues près de l’entrée de la bibliothèque. L’une féminine d’Anne Kahane, née à Vienne, « Mère et enfant » et le Lecteur dont le créateur naquit en Syrie. À l’intérieur, nous notons les œuvres de Yevkiné de Gréef aussi d’origine arménienne, de Lorraine Schoeb Belcourt et de Peter Monk. Comme les autres arts, la sculpture ne connaît pas de frontières.

Récemment, la bibliothèque a reçu un livre qui a passé quelques temps au rayon des prêts de sept jours : la « Tolérance expliquée à tous » du philosophe et écrivain Roger-Pol Droit, publié aux éditions du Seuil à Paris. Il fait partie d’une série dans laquelle on retrouve nombre d’auteurs qui offrent des « explications » à leurs lecteurs. Ce peut être à leurs enfants, leurs petits-enfants, les adultes, même, comme celui-ci. Les gens qui ont beaucoup étudié et presque tout oublié peuvent ainsi se remémorer des thèmes de leur culture générale. Apprendre et réapprendre n’ont pas d’âge.

Déjà dans un précédent livre « Ma philo perso de A à Z » paru en 2013, Roger-Pol Droit expliquait la naissance de la tolérance à l’âge classique dans le langage d’aujourd’hui. À cette époque, disait-il, la vie était plus cruelle que la nôtre et les guerres de religion étaient à l’origine de l’espionnage chez l’habitant, des persécutions, des meurtres, de la censure. À compter de 1598, en France, la majorité catholique toléra la minorité protestante. En 1610, le roi Henri IV mourut, poignardé par Ravaillac. Henri IV, protestant, était arrivé à la royauté en se convertissant et en affirmant « Paris vaut bien une messe ». En 1685, la révocation de l’Édit de Nantes fit expulser les protestants du royaume. Majoritaires en Angleterre, ils s’unirent pour combattre le papisme.

Roger-Pol Droit nous disait que c’est l’influence de Pierre Bayle, écrivain et philosophe français réfugié aux Pays-Bas et décédé à Rotterdam en 1708, qui a concrétisé l’idée de la tolérance.

Une citation de ce dernier le montre : « Si je demande qu’on me laisse croire ce que je crois, il faut que j’accepte pour ma part de ne pas entraver la liberté de croyance des autres ».

Roger-Pol Droit s’adresse à un interlocuteur anonyme qui peut être un étudiant, un ami ou quelqu’un de sa famille. Il le tutoie. Chaque chapitre est pédagogique et se termine par une page « À retenir » dans laquelle il expose les grandes lignes de ce qu’il a dit précédemment. C’est une manière pratique de faire passer le message qui montre au lecteur qu’il peut découvrir seul ce qu’il veut savoir. Il appuie souvent la nécessité de la tolérance et affirme qu’elle est indispensable pour que nous puissions jouir du monde multiculturel. Nous ne pouvons qu’être d’accord avec lui quand nous pensons au Québec des années 60 et à l’Expo 67 de Montréal qui a sorti la province de la solitude. Elle nous a ouvert les yeux sur le monde, sur d’autres croyances, d’autres cultures, d’autres langues que nous avons eu soif d’apprendre. Un des exemples qu’il donne est la cuisine et la restauration. N’avons-nous pas adopté le café expresso bu au pavillon de l’Italie avec ses affiliés les latté, les moccacino, les cappuccino ?

Avant même le préambule de son livre, l’auteur nous fait lire une pensée de Voltaire tirée du dictionnaire philosophique de 1764 : « la discorde est le plus grand mal du genre humain, et la tolérance en est le seul remède ».

Tout est là.



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Administration : Hélène Lavoie
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