CSC, TAXES… ET REM
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- VIE MUNICIPALE
- Publication : 28 février 2020
- Par Michel Joanny-Furtin
Une vingtaine de personnes étaient présentes au dernier conseil municipal de Ville Mont-Royal. Le dossier du nouveau Centre sportif et communautaire (CSC) fut abordé lors des questions de citoyens. Si les interventions n’ont pas remis en cause le résultat du référendum qui a validé le règlement d’emprunt décidé par la Ville pour bâtir le futur CSC, certains ont fait part de leurs inquiétudes quant aux éventuels dépassements de budget.

Ainsi Marc Trudeau : « J’ai travaillé toute ma vie dans la gestion de projets qui, même bien montés, connaissent toujours des dépassements de coûts. Prévu à moins de 49M$, si le projet déborde jusqu’à 60M$, quelles démarches entreprendra la Ville?
«Nous avons toujours bien géré les deniers publics, et ce, depuis plusieurs années, a répondu le maire Philippe Roy. On peut se faire confiance. Mais, au regard des réponses aux appels d’offres, s’il y avait un dépassement à prévoir, nous envisagerions différentes possibilités pour réduire notre projet…»
Hausse des taxes ?
À la question des hausses de taxes qu’entrainerait la construction du CSC, le maire a rappelé que 50% des maisons de Mont-Royal, soit 2315 immeubles sur un peu plus de 5000 habitations, ont bénéficié d’une baisse de taxes. Et si d’autres ont connu une hausse, celle-ci ne dépassait pas les 100$. Ce qui équilibrerait le budget global des Monterois. «C’est une obsession pour nous de toujours limiter et contenir au plus bas le niveau de taxation qui est de 1,8% seulement cette année.»
Philippe Roy a également rappelé que, sur le site web de la ville, les citoyens ont accès à une plateforme sur chacun des trois grands projets de Mont-Royal (CSC, Royalmount, REM) pour s’informer et commenter (onglet Ville/Grands projets) …
Couvrir la voie ferrée ?
René Dufour est venu au micro pour exprimer sa déception quant à la voie ferrée du REM qui, nuira à la quiétude des riverains puisqu’elle ne sera pas enfouie. À ce propos, il a interpellé le manque de leadership de l’équipe municipale qui, selon lui, n’aura pas su convaincre les promoteurs du REM.
«La Ville n’est pas propriétaire des terrains de la voie ferrée (CN et CDPQ)», a indiqué le maire. «La demande a été faite, soutenue et appuyée auprès de la CDPQ avec des propositions pour en rentabiliser la couverture en bâtissant dessus. Ils ont fait un autre choix.»
Écouter la séance du Conseil municipal du 24 février ici
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